* Si la vérité
consolide le passé, le mensonge hypothèque l’avenir.
* Si un
quelconque dieu veut avoir son mot à dire qu’il se présente en personne. C’est
tout.
* Le dernier
espoir du désabusé est d’être dans l’erreur.
* L’imprévisible
s’avère toujours plus que probable...
* Le poids des
mots… chose qui se perd sans cesse.
* Par plaisir,
nous nous abreuvons de tant de violences en nous obstinant dans l’illusion que
c’est sans conséquence.
* La vie est
comme un tapis qui déroule, juste devant nos pieds, surprises et imprévus.
* L’homme n’a
de cesse de se reproduire. La Terre fait dire qu’est pas mal fatiguée...
* Rien ne vaut une
mauvaise habitude pour chasser n’importe quelle hébétude.
* Je me suis
toujours donné le droit au désordre, pourvu qu’il soit bien organisé.
* L’homme s’est
éloigné de la terre pour s’approcher de la machine. Maintenant, c’est la
machine qui s’approche de l’homme.
* Les
politiciens nous prennent pour des cons… et nous ne cessons de leur donner
raison.
* Tel un
fromage suisse, l’esprit humain est plein de trous. La peur et l’angoisse y
logent souvent.
* Une nation qui
se refuse obstinément à être se condamne à se fondre dans la masse environnante
et à voir son nom devenir folklorique.
* Le passé nous
propulse dans un futur qui nous laisse toujours derrière.
* Le philosophe
est juste un autre entêté... avec un vocabulaire plus étoffé.
* Chaque
organisme a ses parasites. La Terre nous a.
* Les doigts de
ma main gauche tremblent d’inquiétude quand ils voient la droite s’emparer d’un
couteau bien tranchant... ou d’un marteau.
* J’ai rempli
ma plume de l’encre la plus noire en espérant qu’elle m’amène vers la lumière.
* Il respire
l’honnêteté. Malheureusement, il a le souffle court.
* Cent fois sur
le doute remettez vos certitudes.
* Très jeune
déjà, notre différence s’installe. Puis, on passe le reste de sa vie à tenter
de l’assumer.
* C’est bon
quand un vieil ami vient reprendre la place qu’on lui avait, tout ce temps,
gardée, sans le savoir.
* Si j’avais su
écouter... mais ma peur criait tant.
* Nous sommes
tous à la poursuite de notre utopie personnelle. Les riches le font avec plus
de moyens, mais pas nécessairement avec plus de succès.
* Un changement
d’attitude personnelle est plus souvent le résultat du passage du temps que d’un
effort volontaire.
* Au bout d’une longue introspection, je n’ai finalement trouvé qu’un cœur qui
bat et un esprit qui s’inquiète du moment de son arrêt.
* Un voleur à l’étalage,
c’est quelqu’un qui magasine à nos frais...
* Si je pouvais
m’arracher à ma propre force d’attraction, je pourrais flotter en apesanteur de
moi-même.
* L’homme
ancien affichait ses blessures de guerre. L’homme actuel affiche ses blessures
d’amour.
* À force d’essayer
d’attirer notre attention, on nous rend sourds et aveugles.
* Dans ma vie,
j’ai tout été, tout fait. Un peu en vrai et le reste en rêve, heureusement et malheureusement.
* J’avais pas
de pot. Alors j’ai fumé mon plan d’aneth. Me sens comme un cornichon là...
* J’aurais
voulu vivre avec quelqu’un à l’esprit léger, au cœur joyeux. Mais j’ai dû me
contenter de vivre avec moi même.
* L’essence est
le carburant des philosophes... l’essence des choses.
* La vie :
on vient, on s’agite et on s’en va. Le sexe : on s’agite, on vient et on
s’en va.
* Il n’y a rien
à attendre de la vie, mais tout y est à prendre.
* Il m’arrive d’avoir
des éclairs, mais j’ignore s’ils sont de lucidité... ou de stupidité.
* En amour, il
faut parvenir à s’oublier sans se quitter soi-même...
* On emprunte
du futur pour vivre notre présent. Ça finira par nous faire un triste passé.
* Tout près, si
près, ensembles allongés, entrelacés presque imbriqués. Seuls, tout de même.
Deux îles reliées par un isthme.
* Le
capitalisme est la nouvelle pierre philosophale... on y transforme le pire en
or.
* Le statut de
héros est moral, sa légende nous tire vers le haut. La star, n’est que du
matériel temporaire dont on fait la une des médias.
* Dire qui je
suis revient à choisir quelle version de moi-même je mets de l’avant.
* Le temps nous tue lentement. Je tue le temps souvent. Vengeance dérisoire.
* Le prix du
courage est toujours moindre que celui de son manque.
* Curieux cet
irréfragable besoin de se fondre dans la masse alors que nous n’y
devenons souvent qu’un pion insignifiant.
* Souvent, à
l’origine d’un mensonge à l’autre, il y a ce mensonge à soi-même.
* Certains
matins, vu l’état des choses je me prends à penser que l’idée du nihilisme de
Nietzsche prend des airs de réalité.
* Depuis un
moment, j’ai l’impression qu’une forme de Moyen-Âge tente d’éteindre les
Lumières. Allez, Newton, Voltaire et Rousseau, tenez bon!
* Une langue
est une vision du monde chargée de sens.
* Ce qu’on
appelle réalité est bien souvent l’illusion du moment à laquelle on confère ce
statut.
* De toute
façon, que faisons-nous d’autre sinon nous arracher aux brumes de notre passé
pour nous enfoncer dans celles de notre futur.
* Expliquer
l’Univers, ça ne devrait pas être si compliqué. Après tout, il n’est constitué
que de 10 chiffres et 26 lettres.
* Il semble que
le trop n’existe plus, il ne reste que le jamais assez.
* Et si vivre
librement ne signifiait rien d’autre que d’être, exclusivement, prisonnier de
soi-même...
* Je déteste
qu’on essaie de me faire passer pour un con, j’y arrive très bien tout seul.
* Il est des
gens qu’il faut tellement aimer que cela même rend la chose impossible…
* Quand t’es en mode survie, l’avenir c’est
le présent.
* Le mot ou le
geste d’amour retenu est une souffrance qu’on emporte dans la tombe.
* La réalité
fait parfois si peur ou si mal que l’esprit les camoufle dans une
construction de mentale qui permet de vivre malgré tout.
* En vain, j’ai
cherché une épaule où poser ma tête. Ne s’est-elle pas présentée ou eus-je le
cou trop raide pour incliner la tête?
* J’ai foi dans
la force des valeurs collectives. Mais lesquelles des miennes et des vôtres deviendront
les nôtres?
* Au fil du
temps, il devient difficile de discerner nos souvenirs à travers le cinéma
qu’on en a fait.
* Suis-je lent
ou faut-il vraiment toute une vie pour apprendre à vivre?
* Twitter,
c’est un ascenseur plein d’inconnus où ça parle sans arrêt.
* Personnellement,
j’ai toujours préféré le dialogue aux claques sur la gueule. Mais, bon quand on
n’a pas de vocabulaire...
* Où est cette
amante qui pourrait jouer de mon corps comme d’un stradivarius... ou alors
comme d’une flûte à bec?
* Je n’avais
prévu le pire que pour me retrouver bien en dessous de la vérité.
* Vaut mieux
parler de sa vie au passé simple qu’au passé compliqué.
* Certains
matins, je suis le roi de la montagne. Ça ne dure jamais. Quelle idée de
s’appeler Sisyphe...
* Ce mot d’une
amie : À celle qui te dit que les hommes sont tous pareils, réponds-lui
qu’il ne fallait pas tous les essayer…
* J’aurais aimé
que mon futur antérieur ait été autre chose qu’un passé simple.
* Cette
angoisse qui provoque le silence et l’enfermement ou la colère et les coups.
* La
spéculation est la mythomanie de la finance et le cancer de l’économie.
Pourquoi, tout simplement, ne pas la déclarer illégale?
* Il faut
parfois toute une vie pour sortir de l’enfance… et encore.
* On a beau
dire qu’une demi-vérité, on n’en ment pas moins...
* J’espère que
ma mémoire mourra la dernière.
* La foule rend
euphorique, pas heureux.
* Qu’elle
vienne à pas feutrés ou au pas de l’oie, la mort ne s’embarrasse guère des
détails.
* Généralement,
nous le savons quand on nous ment. Il en est de même pour ceux à qui nous
mentons...
* Tous les
extrémismes portent en eux le germe de leur propre impossibilité.
* L’épicurien
est victime d’un détournement de sens, il est bien plus ascète qu’hédoniste.
* Il est facile
d’oublier que le temps qui passe est celui de notre vie.
* Il faut laisser la place pour tout
laisser entrer, mais ne se laisser submerger par rien.
* Je m’étonne
de voir l’homme s’étonner si superficiellement de ses propres atrocités.
* Il me semble qu’on ne cesse de retirer
des mots, non du dictionnaire, mais de l’espace public. Sont-ils coupables de
quelque chose?
* La vérité et
le mensonge... Si je me suis simplifié la vie avec la première, je me la suis systématiquement
compliquée avec le second.
* La montée de
l’individualisme ne garantit qu’une seule chose : seul le plus fort
gagnera... ou celui qui a le moins de scrupules.
* Si le
politicien n’écoute plus le peuple, c’est peut-être qu’un autre lui parle de
plus près, au creux de l’oreille.
* Quand je m’arrête
à y penser, m’indigner aujourd’hui revient en bonne partie à constater les
échecs de ma génération...
* Peu importe l’arsenal,
les mots demeurent l’arme absolue.
* Une réussite,
une réalisation, un succès peuvent-ils porter ce nom s’ils ne correspondent pas
à des valeurs éthiques ou morales?
* Les religions
seraient un moindre mal n’étant du prosélytisme de leurs adeptes...
* L’idée du
pays, ce n’est pas à l’encontre de l’autre, mais envers soi.
* Quand on
parle du manque d’objectivité de l’autre, on parle forcément de sa propre subjectivité.
* Le doute me
vient en vieillissant. Jeune, je n’avais que des opinions.
* Tenter de
fixer dans le temps de fugaces moments de bonheur, nous cache que tout bouge
tout le temps.
* Certains
matins, sortir le pied de sous les draps, le poser par terre et faire suivre le
reste du corps est un geste héroïque.
* La cupidité,
la soif de pouvoir et le prosélytisme religieux ont fait le bonheur de certains
et le malheur de tous les autres.
* La solitude
est comme une nasse à poissons, on y entre sans s’en rendre compte et, au bout
d’un moment, on ne trouve plus la sortie.
* La modernité
n’aura produit qu’une autre sorte de barbares.
* La peur ne
connaît pas le repos. Merveilleux instrument pour qui veut dominer.
* La foi ne
doit jamais se substituer à l’impossibilité du savoir.
* L’incroyable
connerie des hommes m’étonnera toujours. À commencer par la mienne propre.
* Des fois, je
me dis que nous sommes des alouettes. Vous savez, celles du miroir...
* S’il y a un rendez-vous auquel je poserais
un lapin le cœur léger, c’est bien celui avec la mort ;-)
* L’argent
économisé dans l’achat en ligne est arraché à sa propre communauté.
* La vie est un
jeu pour les trompe-la-mort...
* On oublie que
l’amour vient comme un cadeau. Alors, on se détruit à force d’essayer de le
mériter.
* Everyone knows it’s
bullshit but somehow it become the truth… Drôle d’époque !
* Le poids des mots…
quelque chose qui se perd sans cesse.
* Qui a menti
mentira! Ne serait-ce que pour couvrir son premier mensonge…
* Finalement,
ce que je suis s’accommode très mal de ce que je deviens.
* J’ai
l’impression d’avoir traversé la vie sans vraiment comprendre, trop occupé à
appréhender les choses par l’épiderme.
* Quand on fut roc, l’expérience de la
vulnérabilité et de la fragilité est si étrange, profondément déroutante.
L’esprit en vacille.
* Les jours où
l’on se rend compte que ce qui nous reste de vie n’est plus qu’entre nos seules
mains, on éprouve un curieux vertige.
* On ne s’en
sort pas, on attend trop souvent du regard de l’autre de savoir qui l’on est
* Si les gens que j’ai confrontés m’ont
déterminé, ce sont tout de même ceux que j’ai refusé d’affronter qui l’ont fait
le plus.
* La mort est
double, le corps d’abord, le souvenir ensuite.
* Vivre, c’est
souvent repasser dans ses propres pas...
* De l’angoisse
de vivre à celle de mourir, l’alpha et l’oméga du parcours humain.
* On court
toujours. Sait-on au moins si c’est dans l’espoir d’attraper quelque chose ou
dans l’obligation de le fuir?
* Il m’en a
fallu du temps pour comprendre que le voyage comptait plus que la funeste
destination sur laquelle je fixais mon regard.
* Habituellement,
faire un simple pas de côté nous offre une tout autre perspective sur les
choses.
* La beauté qui
se dégage du chaos s’appréhende plus clairement de l’extérieur que de l’épicentre...
* Qu’il est
long le chemin qui mène à la sagesse des humains. À moins qu’il ne s’agisse d’un
cul-de-sac...
* Pour toi,
abonné Twitter, je n’y suis ici rien de plus que l’impression que je te laisse
par mes mots, mon ton, mes thèmes.
* Les personnes
exceptionnelles le sont-elles vraiment ou les autres ne sont-elles que
médiocres?
* Écrire.
Avant, il me suffisait d’y penser pour que les mots me vinssent. Maintenant,
ils m’évincent...
* Je lis pour
voyager dans le savoir et l’imaginaire humains... en espérant qu’il m’en
restera quelque chose.
* Le rêve du
marché autorégulé s’est avéré au mieux un mythe, au pire un mirage et on
continue de faire comme si on ne s’en était pas rendu compte.
* Peu importe
la cause qu’elle sert, la démagogie la dessert.
* Un peuple,
une nation, c’est indépendant ou ça se bat sérieusement pour l’être.
* La justice n’est
qu’apparence de la vérité. La justice peut exister sans la vérité et la vérité
sans la justice.
* À force d’être
multiforme, notre monde devient-il informe?
* La religion
est une idéologie infectieuse.
* On dirait que
le Moi est devenu la seule réalité existante.
* L’amour que
l’on se porte à soi-même est le terreau dans lequel celui que l’on reçoit peut
fleurir.
* Il y a pire
que s’éteindre dans l’indifférence, s’éteindre dans l’insignifiance...
* Monotonie de
notre époque où nous sommes bombardés de tant de stimuli que nous en devenons
insensibles, le disque dur saturé.
* C’est
difficile de comprendre lorsqu’on a 20 ans, que le désir est dans la tête et
que les hormones de la jeunesse n’en sont que les vecteurs temporaires, pas la
cause.
* N’y a-t-il
pire douleur que celle infligée par qui dit nous aimer?
* Mon ami Louis
dit de l’extase qu’elle n’est autre que l’acte de voler un moment parfait à l’imperfection
ambiante...
* L’homme
recule-t-il quand il repousse sans arrêt la limite au-delà de laquelle de la
merde, ce n’est plus de la merde?
* Un jour, on a
trouvé un con plutôt gratiné. On a braqué les feux sur lui engendrant notre
course de cons qui se battent pour la lumière...
* La palette de
couleurs d’un dogmatique est fort restreinte : noir ou blanc
* Tant qu’à
être libre, vaut mieux l’être radicalement. Tant qu’à être radical, vaut mieux
l’assumer librement.
* Et cet avenir
qui jamais n’arrivera... trop content de rester danse futur.
* Est-il plus
facile de vivre quand on en a le motif, mais pas les moyens ou quand on en a
les moyens, mais pas le motif?
* Cette drôle
d’époque où la quête de sens a glissé vers la quête de sensations.
* Le concept philosophique de
l’infini est juste une autre façon de dire « nous n’en savons foutre
rien! ».
* Avec l’infini
comme échelle temporelle et l’absolu comme impératif moral, comment peut-on
être sain d’esprit?
* La raison, cette lumière. La raison, ce
boulet…
* Vaut mieux
parler de sa vie au passé simple qu’au passé compliqué.
* Mon
épitaphe : Il fût un homme intègre. Ici gisant, il se désintègre.
* Nous
souffrons autant que l’autre d’un manque de respect à son égard... à tout le
moins, nous le devrions.
* Si c’est la
curiosité qui pousse l’humain vers l’avant, il signerait donc son arrêt de mort
s’il venait à trouver toutes les réponses.
* Moi, l’argent
me parle. Il ne cesse de me répéter « bebye! »
* Pourtant, la peur de passer pour un con
publiquement tendrait à nous restreindre de prouver que c’est effectivement le
cas, non?
* Le superlatif
comme contrepoids à l’insignifiance... Quelle époque!
* Faudra que je
pense à changer mon miroir, il vieillit mal.
* Cette nuit, quel orage! dit l’insomniaque. Cette nuit? Quel orage? répondit
l’ensommeillé.
* Dans le fond,
je me connais bien. Mais, je ne me maîtrise pas.
* Je n’ai pas
saisi assez tôt dans ma vie, la folle vitesse de la course de ce qui est une
occasion aussi unique que fugace.
* La vie est
une crise parfois contrôlée.
* Il y a un bon
moment que l’élégance du comportement corporatif ne fait plus partie du coffre
à outils capitaliste.
* N’est-ce que
lorsque l’on reconnait en l’autre cette part de soi que la communauté débute?
* Parfois, il
faut beaucoup de courage pour accepter d’être ce que l’on est.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire