samedi 31 décembre 2016

Bonne année ?


J’ai peine à formuler des vœux pour la nouvelle année tant 2017 m’inquiète, et 2018, et 2019...

Car l’idée, effarante et prétentieuse, de laisser derrière moi l’acmé d’une civilisation, dont j’aurai été l’un des enfants choyés, s’impose à moi. Nés en ces années d’après-guerre, pleines de l’espoir que la marche du temps nous rapprochait inéluctablement du bien et du beau, on a beaucoup attendu de nous. On nous a ouvert grandes les portes de l’éducation et de la culture ainsi que de nombreuses fenêtres sur le monde, mais cela a été insuffisant.

L’esprit ne s’est pas tant élevé. Par atavisme autant que par avidité, exacerbée par la multiplication incessante des possibles, nous avons cédé aux tentations d’une époque fertile. L’homme ne se mesure toujours qu’à l’aune du pouvoir, de l’argent ou de la célébrité. La sensation tient la raison dans ses tentacules, les simulacres prennent le pas sur les faits, les mots ne reconnaissent plus leurs sens, la liberté individuelle et collective est davantage contrainte et le chacun cache maintenant l’ensemble. L'opinion règne sans partage, le bien-fondé n'est plus qu'accessoire et la croyance vise toujours le statut du savoir. Les médias et les vendeurs, mine de rien, excitent les passions humaines à leur unique profit; tant, qu’à force d’essayer d’attirer notre attention, on nous rend sourds et aveugles ou idiots. Et, si l’esprit des lois continue de se dissiper dans la turpitude, il finira par n’en rester qu’un tas de lettres insignifiantes. Le néologisme post-vérité qui flotte dans l’air ces jours-ci propose une sortie du réel impossible à appréhender, un pas à ne pas franchir.

Au tournant de cette nouvelle année, l’Humanité a une odeur de jungle et de poudre. Son vaisseau amiral s’abîme et peu de ses capitaines gardent encore une aura de respectabilité, voire une légitimité quelconque. Si le mal et le bien n’ont, de tout temps guère changé, leurs actuels moyens d’action confinent au kidnapping des têtes, des cœurs et des corps. Étourdi par le bruit et la lumière, obnubilé de son nombril et pauvrement nourri, l’esprit humain est de facto une victime consentante ou contraint autrement par la raison d’État, la raison d’Affaires, la folie religieuse ou encore simplement abasourdi par la drogue, légale ou non.

Sombre portrait, fruit d'une nature pessimiste sous perfusion d'un fil de presse qui amplifie quotidiennement son sentiment d’impuissance? Je ne prétends à d'autre expertise que la culture générale d’un lecteur boulimique et d’un cinéphage éclectique. J’observe le monde depuis mon enfance — la crise des missiles russes installés à Cuba m’a happé en 1962 — et je ne l’ai jamais vu si asservi, si déstructuré. L’humain est débordé. Dans notre fureur de vivre, on a étiré au maximum tous les élastiques; là, on les entend claquer. Partout.

Alors, je vous souhaite que tout ce qui précède ne soit qu’élucubrations débiles. Sinon, il faudra porter davantage attention à ce que l’on nous fait pendant qu’on regarde ailleurs.

Ah oui! Bonne année... santé, amour, lucidité et toute cette sorte de choses.

samedi 24 décembre 2016

Mes films du temps des Fêtes


Voici quelques films que je compte revoir dans les jours qui viennent...

Un air de famille - TFO - 24 décembre 21h ou 26 décembre 00h30
Je l'ai revu il n'y a pas si longtemps et je suis demeuré sur ma première impression favorable. Et j'aime bien Darroussin, Jaoui et Bacri. - Tiens, je le reverrai sûrement celui-là, il m'avait plu ce Klapisch - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=349771299771259 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15282.html

Un conte de Noël - TFO - 24 décembre 23h
Rare, mais j’ai davantage apprécié ce film d’Arnaud Desplechin au second visionnement. Mérite d’être vu et revu. -- Cette histoire assez morcelée est bien mise en scène et filmée, avec pour résultat une facture finement américaine . La caméra est inquisitrice et le travail à l’épaule donne au film un dynamisme qui équilibre la lenteur de son développement. Almaric et Consigny sont intenses et tous les autres comédiens sont à leur place sauf Deneuve qui cloche dans ce décor. Plusieurs éléments de la trame dramatique demeurent toutefois en suspens, ce qui en fait rend bien compte de la complexité de la nature humaine et des relations familiales. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=34206625308245746 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126483.html 

Bienvenue à Pleasantville - TQc - 25 décembre 21h44
Une « fable amusante et caustique » fort bien faite de Gary Ross qui met en contraste les valeurs du milieu et de la fin du siècle dernier. Ça mérite un coup d’œil. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=2717165910921002 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13144.html

La Donation - TFO - 25 décembre 22h40
J'adore Émond, sa manière, son propos, ses images... surtout quand elles me ramènent sous le ciel si particulier de mon Abitibi natale. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=53829888436048523

Les garçons et Guillaume, à table! - SRC - 27 décembre 22h30
Je me laisserai tenter encore alors je vous le recommande :-) - Revu avec un plaisir égal. -  Un coup de coeur! Un film charmant, drôle, touchant, surprenant porté par un personnage riche et formidablement joué. (ça c’est avant de l’avoir vu en entrevue, il est pareil). - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=02366515637864688

Jeunesse (Boyhood) - SRC - 28 décembre 22h30
Faut avoir vu ce truc! - Envie d'une expérience cinématographique ? Ne manquez pas ce fascinant objet filmique qu'est Boyhood, en voilà toute une. Et, ne vous laissez pas décourager par sa longueur, on ne s'en rend pas compte. Si votre anglais (ou votre ouïe) n'est pas au point, préférez la version sous-titrée en français... l'articulation langagière y est suffisamment déficiente. Je n'avais pas été étonné comme ça depuis Pina. Je le reverrai éventuellement. -  http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=44879413052966855  

mardi 24 mars 2015

La passion d'Augustine


Ce film de Léa Pool est un petit bijou, point à la ligne. Mais je vous préviens, il m’a mis le sens critique à mal.

J’ai rarement une réaction aussi épidermique au cinéma, mais là, j’ai été brutalement ramené 50 ans en arrière. La qualité de la reconstitution y est telle une peinture mouvante et émouvante d’un passé presque oublié et dont les souvenirs n’ont cessé de se rappeler à mon esprit toute la projection durant et qui, à mes yeux, ont donné au film un surcroît de réalisme. J’ignore quelle corde sensible m’a fait vibrer cette oeuvre, mais elle m'a fait l'oeil humide à quelques reprises. Pas aux moments où le film me le proposait cependant, mais à ceux où mes propres souvenirs prenaient le dessus sur l’image devant mes yeux. Pendant presque deux heures, j’ai eu 12-13 ans à nouveau.

La distribution est costaude... Céline Bonnier, irrésistible dans le rôle de cette soeur en plein décoincement, Diane Lavallée et Pierrette Robitaille dans de beaux numéros d’actrice et Lysandre Ménard, formidable jeune pianiste avec une gueule de cinéma en plus.

Et la musique... Belle exécution d’oeuvres classiques exigeantes, une pièce de Listz en particulier. J’ai adoré le soin apporté à révéler le travail des doigts sur le clavier.

Une oeuvre belle, bien faite, bien jouée, une histoire de religieuses qui m’est allée droit au coeur, pourtant férocement athée. Un beau film qui m'a fait oublier ses quelques défauts. - http://www.mediafilm.ca/fr/film-fiche.sn?code=01435799681068501

lundi 29 décembre 2014

Mon cinéma des Fêtes


Le jeu de l’imitation
Le générique silencieux qui démarre le film installe séance tenante cette ambiance de mystère qui convient à une telle aventure, celle de décoder le langage chiffré de l’armée allemande. Fait d’armes tout de même demeuré secret pendant 50 ans. J’avais dévoré ENIGMA, le roman de Robert Harris qui le révélait en 1995. Bande-annonce titillante en sus, j’étais bardé d’attentes. Trop. Car, si l’histoire est fascinante en soi, sa mise à l’écran ne dépasse pas le niveau d’un bon téléfilm. En fait, le tout est sauvé par à la prestation remarquable de Benedict Cumberbatch et à l’ambiance d’époque réalistement reconstituée. Mais le DVD m’eût suffi. Par ailleurs, ce regard jeté sur un aspect peu connu de la guerre vaut néanmoins par son caractère didactique... des choix terribles sont parfois faits. — http://www.mediafilm.ca/fr/film-fiche.sn?code=40775309009367982 


Les maîtres du suspense
Sorte de pastiche du film noir, amusante plongée dans le ridicule. Les personnages sont très marqués. Le sombre Robin Aubert semble ne pas s’être douché ni couché du tournage. Antoine Bertrand joue le grand enfant sans effort apparent. L’angoissé Michel Côté m’a trop rappelé ses compositions de Cruising Bar. J’ai aimé la couleur du film, profonde, mais le travail de la caméra n’a rien de remarquable. Bref, la tension est constante, mais sans véritable suspense, le tout est amusant sans être tordant, j’y ai passé un bon moment... après tout, c’est le temps des Fêtes. Et, j’ai vu bien pire. — http://www.mediafilm.ca/fr/film-fiche.sn?code=05664041746167725


La théorie de l’Univers
J’attendais beaucoup de ce film, trop malheureusement. Il est loin d’être inintéressant, mais j’anticipais une oeuvre biographique, historique et scientifique alors que j’ai dû me contenter d’un drame sentimental et de son surplus de pathos. On y est trop léger sur la science compte tenu de l’importance des thèses de Hawkins. Mais la performance, très physique, du comédien figurant le chercheur est renversante et vaut le prix d’entrée à elle seule... une formidable incarnation qui le mènera sûrement dans la course à l’Oscar du meilleur acteur. Parfois, des paroles difficilement audibles. — http://www.mediafilm.ca/fr/film-fiche.sn?code=96742840448167992

mardi 15 avril 2014

The Great Budapest Hotel / La vie d'Adèle


Vus récemment...

The Great Budapest Hotel
Un film foisonnant, un exercice de style qui m’a fait passer un bon moment dans une salle obscure. L’histoire rocambolesque, les personnages fortement typés, quoiqu’unidimensionnels malgré les pointures qui les habitent, et le décor remarquablement kitsch, aux boiseries toutefois somptueuses, donnent un spectacle divertissant, un film très sympathique. La composition rigoureuse des images, traitées de manière cartoonesque, lui confère une irréelle et confondante authenticité. Je retiens entre autres cette scène qui nous entraîne dans un jeu vidéo. Anderson s’en donne à cœur joie pour notre plus grand plaisir.

La vie d’Adèle, chapitre 1 & 2
C’est un film dérageant, pas tant à cause du sexe explicite que de la constante proximité des comédiennes avec le spectateur. Elles ont toujours le kodak dans la face, on va d’un gros plan à l’autre au point de friser parfois l’insupportable. Formidable travail des deux comédiennes, leur abandon est stupéfiant dans un film dont on imagine facilement le tournage éprouvant. C’est un film très réaliste qui s’accroche au moindre détail pour nous faire vivre chaque émotion. La tension sexuelle est constante sauf pour les scènes banalement quotidiennes qui viennent comme un contrepoint à l’intense intimité, tout de même pas dénué de beauté. On est encore sur le terrain de l’érotisme à mon avis. Intimidé au départ par ses 178 minutes de durée, je n’ai pu que constater que sa longueur lui va bien finalement.

lundi 7 avril 2014

Jour de vote, jour de honte...


La campagne de destruction est terminée.

On vous y a vu, politiciens et politiciennes d’horizons divers, prêts à tout pour gagner : vous dédire, vous contredire, vous médire et nous mentir. Vous avez joué de la peur, du sophisme, de l’omission, du faux-fuyant et de la demi-vérité – qui n’en constitue pas moins un mensonge. De vrais bateleurs de foires, dites-nous au moins que vous en avez un peu honte.

Et vous, rapporteurs de faits ou chroniqueurs d’opinions, vous avez fait vos choux gras de ces disputes de chiffonniers. Elles donnent de la formidable copie, mais c’est un jeu dangereux pour cette démocratie dont on vous a, en partie à tout le moins, confié la garde.

J’irai voter tout de même... dégouté, mortifié, car peu importe le résultat, je suis inquiet. Les dommages démocratiques ont peut-être franchi le seuil de l’irréversibilité.

jeudi 27 février 2014

L'homme qui crie / Belle de jour / Paris... / Les citronniers


Vus ou revus récemment...

L’homme qui crie.
Vu. Quand l’horreur dépasse l’horrible... un fils sacrifié à la peur du vide du père. Les situations ont le temps de se développer pour culminer dans quelques gros plans terribles. Léger abus du procédé d’ailleurs. Réalisme saisissant. -- Longtemps qu’il traîne sur ma liste de films à voir ce Prix du Jury de Cannes 2010. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=45321992560552531 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=180361.html

Belle de jour
Revu. Dans les années 70, il avait sûrement un sens. Aujourd’hui, ce n’est qu’un vieux film sur une révolution fort bourgeoise. -- J’ai dû voir vu ce film de Bunuel au début des années 70, il a depuis accédé au rang de chef d’œuvre. Dire que je m’en souviens serait prétentieux. – http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=19557850355526855 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5534.html

Paris à tout prix

Les citronniers
Revu avec autant d’intérêt que la première fois. -- Si vous aimez habituellement mes suggestions, ce film devrait vous intéresser malgré quelques longueurs et défauts. Touchant. Le pot de terre contre le pot de fer... vous connaissez cette fable ? - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=47446012496845416  / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134360.html

lundi 17 février 2014

Dallas Buyer's Club / Monument men / 20 ans d'écart


Vus récemment...

Dallas Buyer’s Club
N’eût été la performance remarquable de Matthew McConaughey, qui repousse la manière de l’Actor Studio à la limite... du rachitisme, ce film aurait connu un tout autre sort. Ce qui aurait été dommage, car il mérite absolument d’être vu, son histoire est fascinante. La réalisation de Jean-Marc Vallée est efficace, à défaut d’être originale, elle évite le pathos dans lequel ce genre de film tombe trop souvent et rend bien l’ambiance de l‘époque. En bémol, quelques longueurs et la performance terne de Jennifer Garner. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=44879413052965331 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=137097.html

Monument Men
Une grosse distribution, trop pour le film à mon avis. Ce n’est ni une comédie, ni un film de guerre, ça se veut touchant, didactique, historique, dramatique... déplorable éparpillement. La réalisation est approximative, les dialogues sont convenus et plaqués, le scénario se disperse, le suspense est artificiel et ces troufions de l’art ont l’air d’une belle bande de dilettantes. Raté! - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=75653515012065317 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=201434.html

20 ans d’écart
Je n’ai rien contre le couple improbable, mais faut-il encore qu’il fonctionne... C’est joué « niaiseux », le pire étant le caricatural personnage de la québécoise interprétée par une comédienne française. Ratée cette comédie sentimentale, pourtant je suis bon public pour le genre d’habitude. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=44879413052964142  / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209732.html

samedi 25 janvier 2014

Les herbes folles / Violette / Les beaux jours

Vu ou revu récemment...

Les herbes folles
Revu. Un chassé-croisé déroutant. Le travail de la caméra, jamais fixe, musarde dans tous les coins et tient du ballet. L’histoire est un brin étrange, mais joliment contée. Amusant. -- Je garde un souvenir vague de ce film de Resnais, mais suffisamment favorable pour vous le proposer. C’est un exercice de style plutôt particulier avec une distribution de premier ordre si je me rappelle bien. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=02880613596847658 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132036.html

Violette
Décevant malgré la composition remarquable d’Emmanuelle Devos d’un personnage troublé. Dialogues plaqués, mise en chapitres malheureuse, longueur inutile, accent sur la névrose de l’écrivaine au détriment de son œuvre. Il m’a laissé l’impression que Beauvoir a utilisé Violette à ses fins, la poussant à une prise de paroles dont elle-même avait peur. Elle ne pouvait pourtant ignorer la fragilité de cette femme. Dommage, j’avais adoré Séraphine, film précédent de Martin Provost. -  http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=74270802718765266  / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193112.html

Les beaux jours
Je n’y ai pas cru à cette histoire improbable. Comme c’est le cas généralement de ces films français unissant un acteur plus que vieillissant à la dernière jeune starlette à la mode. On dirait que Marion Vernoux tente de rendre la monnaie de leur pièce à tous ces réalisateurs qui ont abusé du procédé. Dans les deux cas, il me déplaît souverainement. Ici, le regard énamouré de l’éphèbe cache celui d’un jouisseur qui baiserait une chèvre et révèle rapidement la fin du film. Par ailleurs, le preneur de son comme les comédiens auraient tous pu faire un effort. Le rendu sonore est souvent assourdi et le marmonnage inintelligible. Joli clin d’œil à Mrs Robinson. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=44879413052964901 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=212004.html

mercredi 22 janvier 2014

The Family / Les 4 soldats / American Hustle


Vu ou revu récemment...

The Family
On dirait Le Parrain chez les Ch’tis... Un malheureux mélange, pire, un patchwork des genres de Luc Besson qui alterne cliché et caricature. Comédie, drame, thriller, parodie... aucun angle ne lui va. Les nostalgiques remarqueront De Niro et Pfeiffer rejouer quelques scènes de leur filmographie commune. Pour ma part, je le classe parmi les crucifères. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=44879413052964873 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207801.html

Les 4 soldats
Je ne sais pas si j’aime le cinéma de Robert Morin, mais, ce qui est peut-être mieux, je ne parviens jamais à détacher mon regard de ses images avant l’apparition du mot Fin. Que j’en sois à mon premier visionnement ou non. Et même quand on ne parvient pas à en situer le lieu et l’époque véritables comme c’est le cas ici. Son regard dramatique sur l’état du monde et des humains me fascine même si j’en ressors sans plus de réponses. - http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=44522741304564504

American Hustle
Premier constat, les seins d’Amy Adams ne se sont jamais sentis aussi libres. Deuxième, mon intérêt pour le reste s’est rapidement perdu dans un flot inninterrompu de paroles et de conneries, surtout que la chose s’étire. Troisièmement, c’est inintelligible... à son habitude, Bâle marmonne et surjoue jusqu’à la caricature. Je vous signale cependant que la critique générale est plus indulgente que la mienne. -  http://www.mediafilm.ca/fr/films-detail.sn?code=23422062548765255 / http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=205330.html