lundi 7 avril 2014

Jour de vote, jour de honte...


La campagne de destruction est terminée.

On vous y a vu, politiciens et politiciennes d’horizons divers, prêts à tout pour gagner : vous dédire, vous contredire, vous médire et nous mentir. Vous avez joué de la peur, du sophisme, de l’omission, du faux-fuyant et de la demi-vérité – qui n’en constitue pas moins un mensonge. De vrais bateleurs de foires, dites-nous au moins que vous en avez un peu honte.

Et vous, rapporteurs de faits ou chroniqueurs d’opinions, vous avez fait vos choux gras de ces disputes de chiffonniers. Elles donnent de la formidable copie, mais c’est un jeu dangereux pour cette démocratie dont on vous a, en partie à tout le moins, confié la garde.

J’irai voter tout de même... dégouté, mortifié, car peu importe le résultat, je suis inquiet. Les dommages démocratiques ont peut-être franchi le seuil de l’irréversibilité.

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