La
campagne de destruction est terminée.
On
vous y a vu, politiciens et politiciennes d’horizons divers, prêts à tout pour
gagner : vous dédire, vous contredire, vous médire et nous mentir. Vous
avez joué de la peur, du sophisme, de l’omission, du faux-fuyant et de la demi-vérité
– qui n’en constitue pas moins un mensonge. De vrais bateleurs de foires, dites-nous
au moins que vous en avez un peu honte.
Et
vous, rapporteurs de faits ou chroniqueurs d’opinions, vous avez fait vos choux
gras de ces disputes de chiffonniers. Elles donnent de la formidable copie,
mais c’est un jeu dangereux pour cette démocratie dont on vous a, en partie à
tout le moins, confié la garde.
J’irai
voter tout de même... dégouté, mortifié, car peu importe le résultat, je suis
inquiet. Les dommages démocratiques ont peut-être franchi le seuil de
l’irréversibilité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire